Canonisé en 1991 par Jean-Paul II, Claude La Colombière (1641-1682), père jésuite, arrive à Paray Le Monial en 1675. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre Marguerite-Marie Alacoque, dont les visions et les discussions avec Jésus, laissent perplexes ses confesseurs et supérieures. Le père La Colombière voit en elle l’oeuvre de Dieu et l’encourage. Grâce à son ouvrage “la Retraite spirituelle”, il aide Marguerite-Marie à répandre le message du Coeur de Jésus.
Sacré Coeur de Jésus,
apprenez-moi le parfait oubli de moi-même,
puisque c’est la seule voie par où l’on peut entrer en vous.
Puisque tout ce que je ferai à l’avenir sera à vous, faites en sorte que je ne fasse rien qui ne soit digne de vous ;
enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour, duquel vous m’avez inspiré le désir.
Je sens en moi une grande volonté de vous plaire, et une plus grande impuissance d’en venir à bout sans une lumière et un secours très particuliers que je ne puis attendre que de vous.
Faites en moi votre volonté, Seigneur ; je m’y oppose, je le sens bien, mais je voudrais bien ne pas m’y opposer : c’est à vous à tout faire, divin Coeur de Jésus-Christ, vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification, si je me fais saint ; cela me paraît plus clair que le jour ; mais ce sera pour vous une grande gloire, et c’est pour cela seulement que je veux désirer la perfection. Ainsi soit-il.